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Fév 05

La mort de J.P. Calloc’h : des données contradictoires….

On va célébrer, dans quelques semaines, le 100ème anniversaire de la mort de Jean-Pierre Calloc’h, barde et poète breton disparu en 1917, dans l’enfer de la grande guerre.

Ce serait l’occasion de savoir enfin précisément où et quand il est mort.

Pour la date, le 10 avril 1917 semble être la date officielle de sa mort comme indiqué sur les deux  actes ci-dessous :

Néanmoins un autre site http://calloch.jp.free.fr/Pages/fichechr.htm indique sur la base d’une référence à son biographe et ami, Léon Palaux, une date de mort le 22 avril, jour de Pâques !!! référence à Pâques confortée par le site http://enguerrand.gourong.free.fr/dossier%20pagesdetail/24jpcalloch.htm qui place cependant le dimanche de Pâques le 10 avril, or le 10 avril était un mardi !

En ce qui concerne le lieu, la confusion est encore plus forte, comme indiqué plus haut sur les actes de décès, deux communes successives sont mentionnées, Cerisy dans la Somme et Cerisy dans l’Aisne, distantes d’après Google Maps de plus de 65 kms ! Erreur d’interprétation possible à la Préfecture du Morbihan qui ne devait à l’époque pas bien connaître la Somme et l’Aisne, mais le site officiel du Ministère de la défense :

voir http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ark:/40699/m005239dcc73cf59/5242bcb1b80d4

retient cependant officiellement le Cerisy samarien ! Pourtant le lieu officiel de la mort de J.P. Calloc’h indiqué dans le document sonore de l’INA http://fresques.ina.fr/ouest-en-memoire/fiche-media/Region01002/yann-ber-kalloc-h-jean-pierre-calloc-h.html retient, lui, la commune d’Urvillers, mentionnée aussi sur certains sites précédents, elle aussi dans l’Aisne… mais distante de Cerisy d’environ 15 kms.

S’il était possible de disposer 100 ans après sa mort, de données précises sur la date et le lieu de la disparition de Jean-Pierre Calloc’h, ceci permettrait de lui rendre un hommage justifié, au bon endroit, et le bon jour. Lui qui  est « mort pour la France »  « tué à l’ennemi » et dont le  nom figure au Panthéon avec les 546 écrivains morts au champ d’honneur. Dans son manuscrit « Prière du Guetteur », il précisait : « Songez que nous serons tombés, non pas pour la Justice ou la Liberté dont la République Française s’est moquée tout autant que l’Empire Allemand, mais pour le rachat de notre terre et puis pour la beauté du monde » ce qui, en revanche, est une « donnée de l’Histoire. »